Painkiller est un fps sorti sur PC en 2004. Développé par People Can Fly et édité par Dreamcatcher Interactive, le jeu a eu un certain succès à l’époque ! Daniel Garner a un accident de voiture en compagnie de sa femme. Il se retrouve au purgatoire où Samaël lui propose un marché : tuer Lucifer et ses quatre généraux en échange de sa libération de cet entre-deux monde. Painkiller ne brille clairement pas par son scénario qui reste somme toute assez basique mais là où ce jeu devient vraiment intéressant, c’est sur son gameplay et la rapidité de jeu. Nous pouvons switcher avec une même arme pour avoir un tir secondaire, qui selon les ennemis à abattre, peut s’avérer sacrément efficace.

  • Painkiller
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Le jeu est nerveux, avec de l’action quasi non-stop et agrémenté d’un bestiaire vraiment varié. Par contre, si un défaut pouvait être signalé, ce sont les univers des niveaux proposés. Non pas qu’ils soient inintéressant car justement, l’atmosphère de ses plans est véritablement angoissante avec des ambiances très sombres. Mais passer d’un monde médiéval à une usine désaffectée pour aboutir à un niveau sur un… astéroïde, force est de constater que cela manque de fluidité dans la direction artistique.

Suivant le niveau de difficulté (au nombre de quatre), certains niveaux ne seront pas accessibles. Rajoutons à cela des défis à faire dans les niveaux pour débloquer des bonus (sous forme de cartes de tarots) et nous tenons là un jeu excellent qui est un vrai défouloir !

La même année sort Painkiller : Battle Out of Hell, une extension qui fait suite au jeu original. Outre le fait qu’il y ais deux nouvelles armes et dix niveaux de plus, l’ambiance est rehaussée d’un ton dans la noirceur. Nous penserons notamment au niveau de l’orphelinat et à celui du parc d’attraction, véritable ambiance horrifique. Mais dans l’ensemble, rien de bien neuf à proposer.

En 2007 sort Painkiller : Overdose et là, changement de direction. Exit Daniel Garner et bienvenu à Bélial, mi-ange mi-démon. Changement de direction donc pour le personnage mais aussi dans le ton du jeu, du moins en partie. Même si les niveaux restent agréables à faire, que le bestiaire est assez fourni, là où pêche ce troisième jeu est dans « l’humour » de Bélial. De l’entendre toutes les deux minutes sortir des petites punchlines à deux francs six sous et l’entendre siffloter à tout bout de champs peut vite devenir agaçant. Mais si nous faisons abstraction de cela, reste un jeu bien nerveux et vraiment agréable à faire !


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