John Russell, professeur de piano, perd sa femme et sa fille dans un tragique accident de voiture. Quelques mois plus tard, il emménage dans une ancienne maison au passé tragique. The Changeling est un film à deux atmosphères. La première partie est véritablement ancrée dans l’épouvante avec les chuchotements, les bruits étranges, les claquements de portes… propres aux codes du sous-genre fantomatique. La seconde est plus axée sur l’enquête de John Russell pour démêler l’intrigue. Une des grandes forces de ce métrage réside dans l’interprétation de George Scott, un acteur parfait dans le rôle de cet homme abattu par une tragédie mais faisant face à ces étranges événements, mélangeant subtilement force et douceur.

Les effets horrifiques sont classiques mais la réalisation de Peter Medak les rend véritablement angoissants grâce notamment à des mouvements de caméra fluides montrant l’intérieur de la demeure alternés avec des plans très serrés rendant ceux-ci anxiogènes. L’autre force et originalité de The Changeling est que Medak ne nous montre jamais de fantômes, tout en passant par une expérience sensorielle à travers les sons. Prenant le parti pris de ne pas trop en montrer, il insuffle de ce fait une plus grande force horrifique à son métrage. Œuvre trop peu citée car peut-être noyée au milieu des autres productions du même genre à l’époque, The Changeling n’en reste pas moins un moment de peur cérébrale.

The-Changeling

Une réponse à « The Changeling aka L’Enfant du diable, un récit spectral »

  1. Okko et les fantômes est un très bon souvenir en ce qui me concerne.
    Je vais m’intéresser à ce Bly manor sur Netflix.

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