Qu’est-ce qui fait un « bon » film ? La réponse à cette question est difficile à découvrir… tout est une question de goût ! Mais dans la liste des films de genre, il y a certains métrages qui sont jugés très (peut-être trop) « particuliers »… C’est le cas des nanars.


Dumbbells

(Christopher Livingston, 2014)

Dumbbells est une comédie américaine sortie en 2014, réalisée par Christopher Livingston et écrite par Brian Drolet et Hoyt Richards. Le film suit Chris Long, un ancien joueur de basket-ball professionnel qui, après avoir perdu son emploi et sa petite amie, devient entraîneur personnel dans un gymnase de Los Angeles.

Le film, sans grand intérêt dans sa version originale, est sublimé par un doublage français unanimement jugé catastrophique, fait par une équipe amatrice en Afrique du Sud.

Leçon de cinéma n°1 :
Le son, c’est important.


Sharkansas Women’s Prison Massacre

(Jim Wynorski, 2016)

Sharkansas Women’s Prison Massacre est un film américain de genre sorti en 2016, réalisé par Jim Wynorski et écrit par Jim Wynorski et William Dever. Il s’agit d’un film d’horreur et d’action qui met en scène des requins préhistoriques attaquant des personnages dans une région isolée de l’Arkansas.

L’histoire commence lorsque des scientifiques libèrent accidentellement des requins préhistoriques dans une rivière de l’Arkansas. Les requins commencent alors à attaquer les gens dans les environs, y compris des détenues d’une prison pour femmes. Un petit groupe de survivant·e·s, composé de détenues, de gardiens de prison et d’un ranger, doit alors faire face aux attaques de ces grosses poiscailles et essayer de s’échapper de la zone.

Wynorski a déclaré que l’idée du film lui était venue lorsqu’il était sous la douche. Le long-métrage avait une campagne Kickstarter pour lever des fonds de production, mais à la fin de la campagne il n’avait récolté que 598$. Critiqué pour son scénario simpliste et ses effets spéciaux peu convaincants, le film pâtit d’un casting composé d’actrices dont le talent dans le domaine pornographique n’est plus à prouver mais qui n’ont d’actrices du genre horrifique que le nom.

Leçon de cinéma n°2 :
Avoir une caméra ne fait pas de vous un·e réal’.


The Dinosaur Experiment aka Raptor Ranch

(Dan Bishop, 2012)

L’histoire suit un groupe de jeunes qui se rendent dans une petite ville du Texas pour une fête, mais iels se retrouvent confronté·e·s à des dinosaures génétiquement modifiés qui se sont échappés d’un ranch voisin. Les habitant·e·s de la ville, aidé·e·s par un scientifique local, doivent alors se battre pour survivre et empêcher les dinosaures de s’échapper vers le reste du pays.

Moyen, c’est le terme qui convient le mieux pour tous les éléments constituants ce nanar…

Leçon de cinéma n°3 :
Le montage a sauvé bien des œuvres


The Attack of the Giant Moussaka aka L’Attaque de la moussaka géante (Pános Koútras, 1999)

Comédie grecque réalisée par Pános Koútras et sortie en 1999. Le film met en scène une moussaka géante qui menace de détruire la Grèce.

Des rayons cosmiques frappent une cuve de moussaka, provoquant une mutation spectaculaire. La moussaka devient alors géante et commence à semer le chaos sur son passage, menaçant de détruire le pays. Face à cette situation désastreuse, un détective privé excentrique nommé Micky, accompagné d’un cuisinier astucieux, décide de prendre les choses en main. Ensemble, ils se lancent dans une mission périlleuse pour tenter de sauver la Grèce de cette attaque culinaire.

Sans rythme, le film est interminable à cause de scènes qui traînent en longueur.

Leçon de cinéma n°4 :
Dire qu’un film est parodique ne fait pas de lui un meilleur film.


Bulk l’invincible aka The Amazing Bulk

(Lewis Schoenbrun, 2012)

Nanar de super-héros indépendant sorti en 2012. Il raconte l’histoire d’un scientifique malchanceux nommé Henry Howard qui se transforme en une créature violette et gigantesque dotée d’une force surhumaine. Avec ses nouveaux pouvoirs, il doit affronter des ennemis corrompus et protéger la ville des forces du mal.

Le film a été financé par le réalisateur Schoenbrun lui-même. Réalisé en 5 jours et intégralement sur fond vert, le film a coûté 6 000$.

Candidat au titre de pire film de l’histoire, ceux qui ont eu la chance de le voir peuvent confirmer qu’il n’a pas volé sa nomination. Rien ne va dans ce film, du scénario à la réalisation en passant par le jeu d’acteur, The Amazing Bulk cumule tous les défauts et réussit l’exploit de n’avoir aucune qualité, faisant de lui le roi des nanars.

Leçon de cinéma n°5 :
Tout le monde peut réaliser un film, ça ne veut pas dire que tous les films méritent de sacrifier un pauvre DVD


2 réponses à « 5 nanars à voir (même si c’est dur) »

  1. Ah, la Moussaka, j’ai goûté ! Savoureux nanar en effet. ça me donne envie de tenter les autres (sauf le Wynorski, j’en ai testé d’autres et franchement, ils n’ont pas un goût de reviens-y)

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    1. Tu n’y reviendras pas mais ça vaut le coup 😂

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